Etre libre, être soi. Dire ce que l'on pense, ce que l'on croit penser. Toujours.
Pas évident.
J'apprends. Avec les années, avec les claques et les carresses.
Etre libre, être soi.
On entend ça partout. Faut rester soi-même.
"Vous avez un conseil pour tous les jeunes qui vous admirent et vous regardent ?".
Le mec répondra toujours la même phrase "Oui, un seul, surtout qu'ils restent eux-mêmes."
Ca devient une phrase (imbuvable) comme un claquement de doigt !
La bonne blague.
Etre soi-même.
Ce qu'il ne disent pas c'est que ce n'est pas évident d'être soi-même.
Il faut déjà le trouver "son soi-même", et ensuite être soi, ben, en général, les autres, ils n'aiment pas. Du coup, ca finit toujours par elle est trop ceci, elle est trop cela, tu t'rends compte de c'qu'elle dit ?
Dans la vraie vie ou ici, sur les blogs, c'est pareil.
On se croit libre, on se sent pousser des ailes, on sent que le soi-même sort de sa carcasse et vlan, on vient te rappeler que tu dépasses les bornes. Enfin les bornes… Pas les tiennes, celles des autres.
"C'est pas toi hein, mais disons que je suis moins d'accord avec ton blog… mais ne le prends pas pour toi hein…?".
Comment dire ? Mon blog et moi. C'est quand même un peu pareil. D'un côté y'a Ladyblogue, de l'autre une fille avec un vrai prénom. Le reste ? Le même cerveau, les mêmes envies, les mêmes pensées, le même sang, les mêmes yeux.
Sauf que le blog, ca se voit, ca se regarde, on montre en mots et en images et ça reste. La trace.
Au quotidien, j'me ballade pas avec des photos de nus dans les mains, je n'ai pas forcément le temps ni l'occasion de parler de çi et de ça avec l'autre. Sur le blog, c'est dit.
Mon moi s'étale.
On ne peut plus m'aimer à moitié, à demi, en fadasse. C'est ça.
Alors, ça s'écume.
Ca se vide.
Et comme dirait l'autre, "ouais, mais on garde les meilleurs.".
Les meilleurs pour notre soi, meilleurs car les plus en phase avec notre ligne de vie, notre direction.
Si parce que j'aime les photos de nus, si parce que je suis pour le Mademoiselle, si parce que j'aime dire l'expression "tu me casses les couilles" ou encore "putain de sa mère la pute", si parce que parfois je poste des photos de moi, que mon égo en a besoin, si parce que je parle de mes coups de blues ici et pas ailleurs, si parce que j'aime l'humour de merde, si parce que j'expose ma sensibilité à fleur de peau, si parce que tout ça et mille autres parce que, et si tout cela me plait, me fait plaisir et du bien, alors, je le fais.
En cela, je m'approche de mon moi. Et en cela, je me sens plus forte qu'hier.
Et à celles et ceux qui s'arrêtent en chemin, bloqués juste par des principes, une seule phrase : ouvrez-vous.
20 Comments
Tout est dit ! Merci Lady !
Yep !
Bonsoir, Et oui… ici il est 19h00 en Nouvelle Calédonie.
Je consulte tous les jours ton blog… Tout simplement… j’aime beaucoup.
Souvent décalé, ton blog m’ammuse… Des fois, c’est vrai que ça me choque mais j’aime aussi car c’est que ça m’interroge…
Alors, je t’encourage vivement à poursuivre à rester toi-même… pour moi c’est un véritable divertissement, une découverte ; Peut-être aussi parce que ça me parle.
Chaque matin, je suis pressée de découvrir tes articles et photos… Merci, Demoiselle Lady.
Kerdine, 36 ans, Du pays des Abers et mutée depuis 5 ans au bout du monde…
100% ok avec toi ! Non seulement je te soutiens, mais je te comprends… Même vécu, mais pour des raisons autres, avec mon blog … Sauf que moi j’ai cédé et levé le pied … Pas toi : tant mieux, j’ai plaisir à te lire et te voir !
Kerdine,
Merci infiniment pour ce commentaire. Il me touche beaucoup. Je me demande toujours qui me lit et pourquoi la personne vient ici… tes mots me font du bien. Je t’embrasse !
(Nouvelle Calédonie… tu me fais rêver…)
Merci François ! Très très gentil !
Pour ton blog, Go ! (re)fonce tête baissée !
moi aussi je viens tous les jours ! Toujours impatiente et curieuse de te lire ou de regarder les images du jour. Ici je lis du vrai, du drôle, du quotidien, du questionnement. J’aime beaucoup. Je sens la sincérité, et c’est pour ça que j’aime tant venir ici!
Et ben… Encore un commentaire ensoleillé…
Merci infiniment…
C'est vrai que je ne triche pas, je dis les choses comme elles me viennent, j'écris à l'instinct, à l'écriture automatique.
Je suis ravie (et plus encore) si cela se sent et si cela plait.
Je t'embrasse Clarisse.
On a au moins un point commun : moi aussi j’aime l’humour de merde. En revanche je suis moins d’accord avec « putain de sa mère la pute ». Je préfère nettement « bordel de merde ». Mais bon je suis resté un peu vieille France.
J’aime ton blog, j’aime ton univers, j’aime imaginer la femme, j’aime lire ton blog quand j’ai plus envie de bloguer, j’aime ce blog depuis des années… tu sais déjà tout cela…. J’aime ce que tu es au travers de cette trace numérique.
Sois libre avec toi et ton égo !
Les photos de toi sur ton blog et de tes décolletés sur twitter,on en veut plus !
(ta demande de follow va exploser c’est cadeau).
Question de génération, mais les deux marchent à tous les coups !
Me voilà les joues rosies, les pieds tournés en dedans et le doigt qui tournicote une mèche de cheveu…
Merci beaucoup beaucoup…
C'est gentil !
Mais concernant les décolletés, heu.. y'en a pas plus sur twitter qu'ici ! 😉
j’ai raté celles d’ici ! 😉
😉
S’ouvrir peut ne pas être simple, cela dépend de ce qu’on a à l’intérieur.
PS : après la visiteuse de Nouvelle-Calédonie, un visiteur de Californie (mais c’est temporaire et professionnel… et en plus il pleut).
Je veux pas te vexer mais ton blog c’est pas du tout MON style, c’est même parfois le contraire, et c’est justement pour ça que je l’ai gardé dans mes meilleurs. Un blog qui me montre autre chose que ce à quoi j’aurais pensé toute seule, un blog qui me fait découvrir quelqu’un d’autre, vraiment très autre, qui m’apprend de nouvelles choses et qui fait évoluer mon moi parce que cet autre me plait!
Un de mes plus jolis commentaires…
Les seuls blogs que je vais lire sont ceux qui me dérangent. peut-être parce qu’ils expriment pour moi certaines choses que je ne veux pas dire. En même temps le tien ne me dérange pas particulièrement. On lit des trucs bien plus dérangeants.