Aux infos, presque quotidiennement, on nous annonce qu'une personne s'est suicidée sur son lieu de travail. Trop de pression, conditions de travail montrées du doigts, harcèlement moral… et toussa.
Un homme, une femme, un homme, un homme… Ca s'accumule, ca s'empile, on fait même plus gaffe. Et même parfois on lance une vanne débile sur le sujet.
Jusqu'au jour où la personne en question est une connaissance.
Jusqu'au jour où la personne en question estun membre de la famille.
Jusqu'au jour où la personne en question est un cousin.
C'était il y a une semaine.
Il s'est pendu dans son bureau.
Une femme. Deux grandes filles. Des petits-enfants. Des amis.
Il est parti bosser comme tous les matins, mais ce jour-là, il était au bout de la corde.
Au bout de la corde et personne n'a rien vu venir.
Ou personne n'a rien dit.
4 Comments
Merde…
Courage.
Etant formatrice, je constate régulièrement que les gens sont en détresse sur leur lieu de travail. J’utilise le mot à bon escient. Je ne parle pas de gens un peu las. Je parle de gens à bout de nerfs, qui continuent parce qu’il faut payer la maison, nourrir les enfants, mais qui se sentent à bout nerveusement, et humainement.
Cette situation m’a beaucoup ébranlée depuis deux ans. Du coup, au fil de mes formations, je valorise beaucoup l’autre, je l’écoute, je donne comme je peux une dimension plus humaine.
Ces situations sont un vrai scandale et le pire c’est que jusqu’à présent les morts n’y changent rien. Un peu comme un holocauste moderne …
Je me souviens avoir supprimé un homme de mes contacts Facebook. Il disait : les suicides chez France Télécom c’est de la manipulation médiatique, c’est du flan. Dans ma ville, un homme s’est éventré en réunion. Ca c’est du flan ?
Où va-t-on ? Quel sens donne-t-on au mot humain? Quelle valeur et quelle considération donne-t-on à son prochain ?
J’aimerai trouver une solution pour changer ça. Mais toute seule c’est pas facile. Alors je passe des messages au travers de mes formations ou de mes cours (car les étudiants sont les futurs managers, collègues, etc…). Et au quotidien, aux caisses de supermarché, dans les administrations, je parle aux gens en les regardant dans les yeux, avec sympathie et sourire. Et je les remercie pour ce qu’ils viennent de faire …
Toutes mes condoléances à vous tous, et surtout je vous souhaite tout le courage qu’il faut pour supporter cet absurde déchirant !
Merci pour tes mots.
Merci.
J’ai vecu la meme situation il y a a peu pres trois semaines et oui j’ouvre ma page facebook et qu’est ce que je vois plein de messages de tristesse alors tout de suite des questions me viennent a l’esprit que c’est il passé??? et la telle une chaine de mail tous les gens que je connais de la ville ou j’ai grnadit mette une photo de lui… lui le petit gars que j’ai accompagné tous les matins quand j’allais au lycée alors qu’il n’avait que 13 ans (il etait dans un lycée professionnel) lui qui a dormi tant de fois chez nous parcequ’il etait le meilleur ami de mon frere, lui qui a fait toutes les conneries pas possible et inimaginable, lui que j’ai adoré voir aimé tel un frere… lui qui a deux enfants un petit mec de 3ans et une petite fille de 2 mois, je pense fort fort a eux a sa mere a sa grande soeur qui a ete mon amie, a ses petits freres et sa petite soeur et aussi je pense a lui qu’a t il pu se passer dans sa tete pour qu’il finisse sa vie de jeune papa au bout d’une corde…
je pense a toi mon grand