Née il y a à peine 16 ans en Australie, la « petite »
Samantha Harris est en phase de devenir la toute première top-modèle
internationale aborigène.
Peuple souvent associé à l’alcool, à la violence et à la pauvreté,
les aborigènes vivent en Australie depuis au moins 40 000 ans, mais ils forment pourtant
aujourd’hui une minorité d’environ 470 000 personnes sur une population totale
de 20 millions ! Alors que l’Australie en fait rêver plus d’un (moi en
premier lieu !!!!!!!!!!), les aborigènes eux, vivent, dans des campements
crasseux dans les coins les plus reculés du pays.
La toute nouvelle célébrité de Samantha Harris va certainement lui
permettre de sortir de cette vie qui n’en est pas une… Issues d’une famille plus
que pauvre, sa mère Myrna et sa grand-mère font partie de la « Stolen
génération » (génération volée), ces enfants aborigènes retirés à leurs
familles et placés dans des établissements spécialisés*. Myrna passe alors une
partie de son enfance dans un abri fait de tôle et devient mère célibataire à
17 ans.
La rage de Samantha est là, dans son si jeune passé, dans son
histoire, sans ses veines, dans son sang.
Elle veut réussir. Elle veut changer les choses. Elle veut faire
tout pour elle, pour sa famille et pour son peuple.
A voir sa frimousse, sa bouche, ses yeux, son indéniable exotisme
(exotisme que la profession de la mode aime tant), on parie qu’elle va y arriver sans
peine…
Bibis espoir et glamour
* A l’origine de ce phénomène : la politique d’assimilation
pratiquée en Australie à partir de 1858 qui repose sur la distinction entre
enfants « half-caste » (métis) et enfants « full-blood »
(pur sang) (!!!!!!!!!). Les enfants métis étaient enlevés à leurs parents, puis
élevés dans les églises ou dans les institutions d’Etat. Quelques-uns ont été
placés dans des familles blanches ou adoptés par des parents blancs. Nombre
d’entre eux furent victimes de violences physiques et/ou sexuelles.
Le but de cette politique de « déportation d’enfants » :
européaniser ces jeunes générations d’Aborigènes. No comment…
5 Comments
Ah l’Australie, j’en rêve aussi…
Concernant Melle Samantha c est une beauté de « Gamine »….
Espérons que sa jolie frimousse lui permette de sortir du lot et ainsi lui donner l’occasion de nous faire decouvrir un peu plus son peuple .
Bonne chance Melle
l’Australie c’était mon voyage de noces 🙂
je ne peux que recommander d’y aller si c’est possible (ça coûte quand même un bras !) et prévoir un minimum de 3/4 semaines (ben vi c’est un continent entier) pour voir les différences, du sud très européen au nord très tropical… et celui qui ne tombe pas amoureux de sydney… (aller au bureau en bateau ou en plache à voile, le rêve…)
petite légende aborigène : uhuru (ayers rock, le gros rocher rouge au milieu) serait un dieu endormi, dont les découpes auraient été faits par le dingo qui on profité du sommeil pour grignoter le géant…
j’y retourne quand vous voulez !!
pfff si jeune et confronté à ce milieu de tarés…. et je sais de quoi je parle j’y ai bossé 8 ans… en tout cas elle est super jolie la miss
Bibis podium
Moi aussi l’Australie me fait rêver. J’ai lu un excellent livre « road movie » qui se passe en Australie. Je te mets le lien, c’est complètement déjanté
http://papillesetpupillesannexes.blogspot.com/2006/02/douglas-kennedy-cul-de-sac.html
L’australie, le surf, les plages…
Mince ! C’est une môme ! Faut pas déconner, ça fait peur…