Vu que le résultat du premier Affaire à Suivre (AAS n°1) n’était pas mal du tout, je vous propose de recommencer le smilblick !
Je vous rappelle le principe : vous trouverez ci-après le début d’une histoire écrite par moi-même… Le premier qui laisse un commentaire donne une suite à mon histoire. Le deuxième donne une suite au premier ect…
Je mettrais « au propre » le compte-rendu final de l’histoire dimanche prochain !! Vous avez donc jusqu’à dimanche 10 février avant 9h00 pour délirer.
Allez, laissez péter (yo !) votre imagination à fond les ballons !
Début de l’histoire…
3012. Le vaisseau Discovery One est en route pour la planète Sirus 6B. 5 hommes et 3 femmes à bord. Les derniers survivants.
Prescus était le chef de bande. La veille, il s’était frité contre Mackenzie, ce qui ne lui ressemblait pas. Mais ce dernier l’avait trahi. Trahi alors que l’heure était grave. Car à tout instant…
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Car à tout instant, ils pouvaient se trouver en rupture de ce carburant qui propulsait le vaisseau, un carburant fossile révolutionnaire, découvert dans les strates géologiques du XXIéme siècle terrien : le shampooing/conditionneur/démélant/anti-pelliculaire/anti-poux. La technologie avancée du vaisseau permet de parcourir plusieurs millions d’années lumières avec un seul flacon. Mais là, ils arrivaient àla fin de la dernière caisse…
Que faire alors ? Il était hors de question de remplacer le shampooing/conditionneur/démélant/anti-pelliculaire/anti-poux par un simple shampooing aux oeufs. Non, il en était hors de questions. Surtout que c’était justement l’objet de la dispute entre Prescus et Machenzie. Machenzie en avait des caisses de ce shampooing aux oeufs si chers à sa crinière… Mais Machenzie ne voulait même pas donner une seule petite bouteille de ce shampooing pour la survie de l’équipe. Oui, Machenzie préférait mourrir avec les cheveux propres que de survivre avec les cheveux sales !
Une chose allait arriver cependant. Prescus, le capitaine du vaisseau Discovery, allait pour la première fois faire quelque chose de complètement inhabituel pour sauver son équipage…
il a décidé de raser les tifs de tout l’équipage…plus de bagarre pour le shampoing, plus de poux..hygiène totale et maximale. Evidemment cette decision ne ravissait pas tout le monde, surtout Machenzie qui avait mis un temps fou à dompter sa crinière blonde… »Non pas question » se disait il… et pour éviter la séance de tonte massive il eut une idée …
… Faire diversion en organisant une partie de chasse aux schnutzels dans l’espace, revêtu de sa combinaison bien malin serait celui qui lui raserait les tifs ! Il savait aussi (et surtout) que Prescus était allergique aux schnutzels, une sombre histoire remontant à un combat contre les Glorks où un schnutzel s’était faufilé dans sa combinaison de combat et lui avait violemment mordu l’appareil génital. Il tenait sa vengeance. Il prit le micro de bord, réglat les amplificateurs et dit : « Schnutzels à babord, Tous aux postes de combat, sortie dans 2 minutes ». Le vaisseau s’emplit de cris de joies, les gars avaient envie d’en découdre, quand soudain…
Rien a voir avec le billet…. Bravo pour le nouveau blog et le design. Magnifique!
…Chewbaka, alias Chewie, apparu totalement tondu ! Lui n’avait pas pu échappé à la tonte générale… La mine dépitée, la queue entre les jambes, son apparition stoppa net l’enthousiasme général qui venait d’émerger. Un Chewie sans poil allait leur portait la poisse pour au moins 6 mois ! 6 mois de batailles perdues d’avance. Une seule solution…
… lui confectionner immédiatement un manteau moumoute et une perruque de Star… La war contre les Schnutzels n’aura pas lieu… A l’apparition du Chewbaka imberbe, tel un animal affligé du double effet kiss-cool, l’équipage resta prostré… que faire pour anticiper ce phénomène dénudé de toute séduction céleste ?… la solution, se dit Prescus, serait que chacun de nous donne un peu de sa brillantissime chevelure, nous pourrions ainsi nous alléger de quelques shampooings chacun.. Chewie ne se schampoine pas, n’est-ce pas ?… Cette annonce provoqua…
… cette annonce provoqua une prise de conscience collective : les premiers signes de la disparition des autres membres de l’équipage n’avaient-ils pas été ce qu’on avait d’abord appelé, pour rigoler, le syndrome du chat du Mexique ! La peur s’empara des 8 rescapés. Un étrange mal était-il à bord ? Tous se rappelaient également la légende de la planète Sirus 6B qu’on leur racontait, enfants. Prescus croisa le regard de Mackenzie, celui-ci s’apprêtait à prendre la parole. Prenant une grande inspiration, Prescus hurla …
Prenant une grande inspiration, Prescus hurla:
« Mais qui c’est qui a bouffé toutes les moukraines à la glaviouze qui restaient dans le tupperware du biofrigo ??? » Dépité par cette terrible découverte, Prescus sauta au coup de MacKenzie, persuadé qu’il était seul responsable. Un grognement sauvage l’interrompit soudainement, il se retourna et vit…
..l’enseigne O’Maley, le 9eme rescapé !! Il était resté bloqué dans les conduits d’aération pendant tout ce temps et venait juste de réussir à s’en sortir. Il était dans un pauvre état, avec tous ses poils/cheveux (sales bien sur) Chewie pourrait se confectionner un manteau de fourrure. Mais hélas…
… Les dreadlocks rendaient Chewie irritable. Lui qui aspirait à une belle toison, lisse, aux délicieux effluves de biocookies à la papaye, ne pouvait se résigner à arborer des dreadlocks.
Afin de satisfaire l’ambition de Chewie de retrouver une toison portable, tout le monde choisit de déméler les poils/cheveux du 9ème rescapé grâce à…
..des fourchettes de survie de leur néocouteau suisse. Ils ne se servaient jamais de ces ustensiles car chaque vaisseau était équipé d’une impressionnante panoplie de couverts.
La tâche n’était guère aisée O’Maley étant connu pour transpirer abondamment.
Plusieurs heures furent nécessaire aux 8 autres membres pour procéder au démêlage. Cewie semblait ravi. Toutefois…
Désolée L., le jeu s’est terminé samedi soir à minuit…
Le résultat de l’histoire a été mis en ligne dimanche (http://ladyblogue.typepad.fr/ladyblogue/2007/02/discovery_one_l.html)
Peut-être à une autre fois